Communes
S
Schwerdorff (Schwerdorf)
Avant 1766, duché de Lorraine, bailliage de Bouzonville.
Siège d'un fief, sous la cour de Perl, avec justice haute, moyenne et basse mouvant de l'évêché de Metz.
Diocèse de Trèves, doy. Perl (seigneur de Bourgesch seul, puis avec le seigneur de Schwerdorff). La cure a pour annexes Fürweiller, Oberesch, les cense de Disdorff, Cottendorff et Otzwiller, le château de Bourgesch (chapelle domestique), le moulin de Helten et quelques moulins à Schwerdorff.
En 1790, département de la Moselle, canton de Réling, puis canton de Gros-Hémestroff en l'An III, de Réling en 1802 et canton de Bouzonville depuis 1828.
La commune de Schwerdorff est laissée à la France par le traité du 20 novembre 1815.
La commune a pour annexes Neunkirchen, réunie de 1826 à 1837, le château et la ferme de Bourg Esche, les fermes de Cottendorff et d'Otzwiller et les moulins de Grubenthal et d'Heltermühl.
Bourguesch était le siège d'une importante seigneurie de Lorraine, sous la prévôté de Siersberg, de laquelle dépendaient, avec une justice haute, moyenne et basse, Cottendorff, Oberesch, Schwerdorff, les voueries des Deux-Cours de Vaudreching et de Bouzonville et le moulin ruiné de Ranspach ; autour du centre principal, où était le château, s'élevaient trois autres villages qui en dépendaient sous les noms d'Esch, Mittelesch et Oberesch. Les deux premiers ont été entièrement détruits par l'invasion suédoise en 1635 ; celui d'Oberesch (ou Obresch) a été cédé à la Prusse par les traités de 1815.
Les fermes de Bourgesch, Cattendorff et Otzwiller étaient annexes de la commune de Schwerdorff avant d'être détenues par la Prusse en 1815, puis restituées à la France en vertu de la convention de délimitation du 23 octobre 1829, et réunies à nouveau à Schwerdorff par une ordonnance royale du 7 octobre 1830.
Pas de dépôt d'archives communales, voir en mairie.