Avant 1766, duché de Lorraine, bailliage de Sarreguemines.

Sarralbe était, au XIIe siècle, un fief de l'évêché de Metz, appartenant aux comtes de Dagsbourg. A l'extinction de cette maison, en 1225, la seigneurie d'Albe retourna aux évêques de Metz ; elle fut acquise, au XVIe siècle, par les ducs de Lorraine.

La charte de franchise de Sarralbe date de 1368 et émane de Thierry Bayer de Boppart, évêque de Metz.

En 1698, Sarralbe devint le chef-lieu d'une prévôté avec gruerie, relevant du bailliage de Sarreguemines. Cette prévôté fut maintenue par l'édit de juin 1751.

La seigneurie d'Albe comprenait le territoire des communes de Sarralbe et de Willerwald, et quelques parcelles du ban de Herbitzheim (Bas-Rhin), c'est-à-dire, en 1594, Sarralbe, Rech, Eich, Saltzbronn et Niedeck.

Diocèse de Metz, arch. Saint-Arnuald (évêque aux droits du chapitre de Hombourg supprimé en 1743). La cure a pour annexes les chapelles de Saint-Pancrace et de Rech, le haras, Saltzbronn, Eich, les censes de Tencherhoff et de Schottenhoff et le moulin de Hültzenmühl.

En 1790, département de la Moselle, chef-lieu de canton depuis cette date.

La commune a pour annexes Saltzbronn, Rech, Eich, les salines des Haras, les fermes de Tencherhoff et de Schottenhoff, le moulin neuf, le moulin de Hültzenmühl et l'ermitage ou chapelle de la Sainte-Trinité.

Les salines de Saltzbronn, ou salines d'Albe, existaient déjà au XIIe siècle.

Le hameau de Rech, situé entre la Sarre et l'Albe, dépendaient de la seigneurie et de la communauté de Sarralbe.

La métairie d'Eich (ou Eichen) dépendait de la seigneurie de Sarralbe et était réputée maison franche ; elle fut érigée en fief par le duc Léopold, le 11 août 1701, en faveur de Marie de Sabourelle.

En 1717, le duc Léopold de Lorraine fonda le haras près de Sarralbe, sur la rive gauche de la Sarre, et le dota richement. Sous les derniers ducs ce haras fut transformé en fermes. Une saline y a été établie en 1844.

La ferme de Tencherhoff dépendait du grand haras de Sarralbe.

La ferme de Schottenhoff était une annexe de la paroisse de Willerwald, (le roi aux droits des ducs de Lorraine), du moins, semble-t-il, à partir de 1754 (DORVAUX).

Pas de dépôt d'archives communales, voir en mairie.