Avant 1766, en partie, province des Trois-Evêchés, bailliage de Vic, en partie, du duché de Lorraine, bailliage de Sarreguemines.

Au Xe siècle, Hellimer appartenait à l’abbaye de Saint-Martin de Glandières ou de Longeville. Au XIVe, le château de Hellimer était fief de l’évêché de Metz. La seigneurie d’Hellimer a été presque toujours disputée ou partagée entre les évêques de Metz et les ducs de Lorraine : trois quarts de cette seigneurie, qui faisaient partie de la vouerie de Saint-Avold, sous la châtellenie de Morsberg, étaient Lorraine, ressortissant au bailliage de Sarreguemines, et suivaient la coutume de Lorraine ; un quart était Trois-Évêchés, dépendait de la châtellenie d’Albestroff, ressortissant au bailliage seigneurial de Vic, et suivait la coutume de l’Évêché.

Siége, avec Ackerbach, d’un fief mouvant du roi de France et d’une justice haute, moyenne et basse.

Le 2 avril 1765, la seigneurie de Hellimer fut érigée en comté par le roi Stanislas, duc de Lorraine, en faveur du baron de Gaillard, avec union des terres de Diffembach-lès-Hellimer et d’Ackerbach.

Le château ou fort de Hellimer a été construit en 1332 et dépendait du duché de Lorraine.

Diocèse de Metz, arch. Morhange (abb. de Longeville-lès-Saint-Avold). La paroisse a pour ann. la chapelle de Zellen et la ferme d’Ackerbach.

En 1790, département de la Moselle, chef-lieu de canton puis de Grostenquin de 1801 à 2015.

La commune a pour annexes la commune de Diffembach-lès-Hellimer, réuni de 1811 à 1836, la ferme et le moulin d’Ackerbach, le Petit-Moulin, la ferme de Rothof, le moulin de Schenkelbach, la chapelle Sainte-Marguerite et la Maison Rouge.

La ferme et le moulin d’Ackerbach était une ancienne commanderie de l’ordre de Malte. Cense-fief, siège d’une justice haute, moyenne et basse.

La ferme de Rothof dépendait de la châtellenie de Hinguesange.

La chapelle Sainte-Marguerite est en ruines. Tout auprès se trouvait une maison de ferme qui a été incendiée, puis abandonnée.